samedi 16 juillet 2011

Le populisme de François Legault

François Legault, ancien ministre péquiste et fondateur de la Coalition pour l’avenir du Québec semble toujours rester dans l’ombre alors que la scène politique évolue constamment. Avec un raz de marée orange ayant englouti le Québec, il est possible que les électeurs changent complètement la scène politique.
Personne ne peut nier que le Québec comporte une réalité différente. Effectivement, cette province demeure la seule au sein du Canada qui possède une population majoritairement francophone. On ne peut non plus se questionner sur l’importance de la langue à tous les niveaux, qu’il s’agisse de l’éducation, des normes du travail ou une panoplie d’autres domaines.
Avec l’effritement progressif du Parti Québécois, certains peuvent de demander si les Québécois ne semblent plus avoir la volonté de protéger leur langue et leur héritage.  Toutefois, ce n’est pas un épuisement des électeurs de protéger leur langue et leur culture, mais c’est plutôt une fatigue d’une scène politique qui ne tourne qu’autour du statut qu’a le Québec au sein du Canada.
Pour le Parti Québécois sous Mme Marois, l’importance est de gouverner d’une manière souverainiste jusqu’à l’établissement d’un référendum qui déterminera le statut constitutionnel du Québec. François Legault semble être arrivé juste au bon moment, où l’élection fédérale de mai a grandement démontré que les Québécois semblaient trouver le débat constitutionnel comme une question qui empêchait de vraiment faire progresser certains problèmes sociaux ou encore économiques.
Dans cet ordre d’idées, il est alors clair que François Legault se sert de plus en plus du populisme afin de gagner des partisans qui pourraient bien lui servir à la prochaine élection provinciale. Non seulement Legault propose une stratégie de statut quo quant à la question du statut constitutionnel du Québec pour l'instant, mais il recrute en plus des personnes notables de gauche et de droite. Il a alors pris un débat qui affecte non seulement les Québécois, mais l’ensemble de la politique mondiale qui est souvent divisée entre la gauche et la droite politique.
Tout compte fait, François Legault reste toujours dans l’ombre et l'on sait peu de ses intentions. Il semble plutôt mouler son possible parti dans l’attente de l’évolution de l’attente des Québécois envers un gouvernement. Legault se présente alors comme une des premières figures populistes québécoises qui construira sa base électorale sur l’opinion générale de la population plutôt que sur un débat sans réponse qui ne fait que durer des décennies.

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