jeudi 25 août 2011

Hommage à Jack Layton

Jack Layton était plus qu’un homme politique: il était une inspiration pour la jeune population étudiante.
Je me rappelle déjà du bon Jack, dans ma jeune adolescence, alors que je ne comprenais même pas encore le plein processus du monde politique. Il m’apparaissait déjà comme quelqu’un toujours souriant, qui incarnait l’optimisme et qui provoquait des vagues de bonheur au sein de son environnement. En grandissant, Jack Layton est devenu pour moi un modèle du changement vers le meilleur.
Dans ma jeune vie d’étudiant, il n’y a aucun politicien qui m’a touché plus que Jack. En effet, je croyais pleinement à sa volonté de vouloir faire de la meilleure politique et son honnêteté face à ses intentions pour une meilleure qualité de vie canadienne était évidente. Jack n’incarnait pas cette classe de politiciens arrogants, avec des projets dont la majorité de la population ne comprenait pas le sens. Non; Jack était un pragmatique, un homme qui mettait la réalité sur table et qui était proche du peuple pour l’écouter réellement.
Jack n’oubliait aussi jamais les deux côtés de la médaille. Il était du côté des pauvres et il s’est longuement battu pour les droits des moins fortunés, en tant que conseiller et chef du Nouveau Parti Démocratique. Aussi, il est un des rares chefs des partis politiques qui a su écouter les différentes opinions et amenait l’union autour de lui, non la division. Il incarne l’union non seulement d’un large spectre politique pour travailler ensemble, mais l’union d’un Canada complet, comprenant le Québec. Jack ne jouait pas le jeu politique sur le dos des Canadiens, mais voulait à tout prix arriver à des compromis afin que le gouvernement travaille réellement pour le peuple.
J’ai été tant désolé d’apprendre la mort d’un grand homme, dont le souvenir restera profondément ancré dans mon esprit dans les années à venir. Ensemble comme Canadiens, tentons de nous rappeler le message de Jack afin de construire un monde meilleur : «Mes amis, l'amour est cent fois meilleur que la haine. L'espoir est meilleur que la peur. L'optimisme est meilleur que le désespoir. Alors, aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde.»

mercredi 24 août 2011

Une rentrée littéraire achalandée

Dans les prochaines semaines qui suivent, il devrait y avoir un déferlement  de romans qui laissent supposer une qualité exquise sur les étagères des librairies. Parmi ceux qui seront publiés prochainement, il est intéressant d’y en recueillir un échantillon pour entrevoir la richesse littéraire à laquelle le public goûtera bientôt certainement.
D’une première perspective, les amateurs de Michel Tremblay attendent probablement impatiemment la venue du dernier tome de la Diaspora des Desrosiers, intitulé La grande mêlée. Ce dernier roman de la série complète donc l’histoire de Rhéauna, surnommée Nana, qui passe des provinces de la Saskatchewan vers le Québec, où Tremblay décrit un environnement pancanadien d’une manière réaliste digne de Zola. La grande mêlée décrira alors la réunion finale des familles, déchirée par le mode de vie urbain de la mère, Maria et du mode de vie rural de Nana, qui doit s’occuper des enfants en Saskatchewan puisque sa grand-mère est décédée. Ce dernier roman risque ainsi fortement d’être intéressant face au suspens laissé par le tome précédent.
Par ailleurs, la sortie du roman posthume de Nelly Arcan, Burqa de chair, suscitera sûrement l’attention des amateurs littéraires. On peut déjà prédire les forts sentiments évoqués par Arcan, déjà évoqués dans les deux premiers romans de l’auteur, dont la colère et le désespoir. Le titre de son œuvre posthume semble donc évoquer une thèse importante de l’auteur, selon laquelle les femmes sont emprisonnées dans leur corps en raison de plusieurs critères sociaux. L’œuvre complète sera alors composée de trois parties, soit La robe et L’enfant dans le miroir, tous les deux écrits à la première personne, et La honte, qui relate une expérience humiliante sur un plateau de télévision. Pour les impatients de la lecture de cette œuvre, celle-ci sera publiée le 16 septembre prochain au Seuil.
Dernièrement, un roman qui devrait aussi être apprécié du cercle littéraire québécois est aussi celui de Catherine Mavrikakis, Les derniers jours de Smokey Nelson. Avec son roman Le ciel de Bay City, publié en 2008, Mavrikakis a fait connaître au public un style littéraire avec des descriptions précises, tout en rajoutant le symbole d’un passé lourd chargé sur les épaules de la protagoniste, Amy, où il est parfois difficile de discerner la réalité de la fiction. Avec la publication des Derniers jours de Smokey Nelson, il sera intéressant de voir comment Mavrikakis personnifie son opinion de la peine de mort, déjà présente au sein de son essai Condamner à mort.
Ces trois œuvres ne présentent qu’un échantillon parmi tant d’autres œuvres qui seront publiées. Pour plus d’informations, la 34e édition du Salon du livre de Montréal permettra de connaître les autres œuvres publiées.